Tout d’abord, vous vous interrogez peut-être sur ce qu’est le syndrome d’aliénation parentale.
La définition de Wikipédia:
Le syndrome d’Aliénation Parentale (abrégé en SAP) est une notion introduite par Richard A. Gardner au début des années 1980, faisant référence à ce qu’il décrit comme un trouble dans lequel un enfant, de manière continue, rabaisse et insulte un parent sans justification. Selon Gardner, ce syndrome apparaîtrait en raison d’une combinaison de facteurs, comprenant l’endoctrinement par l’autre parent (presque exclusivement dans le cadre d’un conflit sur la garde de l’enfant)et les propres tentatives de l’enfant de dénigrer le parent ciblé1. Gardner a introduit ce terme dans un article publié en 1985, décrivant un ensemble de symptômes qu’il avait observé au début des années 1980.
Sur le syndrome d’alinéation parentale: P. Bensussan, Parental alienation, DSM-5 and ICD-11, coordonné par le Pr. William Bernet : Éd. Charles C. Thomas, 2010.
Wikipédia ajoute que ce syndrome n’est pas reconnu par le monde médical et judiciaire... et bien ce n’est plus le cas, dans un arrêt du 26 juin 2013, la Cour de cassation reconnait enfin ce syndrome qui malheureusement existe et que nous pouvons constater, nous avocats, dans de nombreux dossiers.
Cette décision serait-elle le début de la reconnaissance de ce syndrome qui est un mal de nos Sociétés modernes ?
Il apparaît que c’est une avancée puisque la Cour de cassation approuve la Cour d’appel d’avoir d’avoir décidé que le syndrome d’aliénation parentale installé dans la vie de l’enfant conduisait à transférer la résidence de la mère au père.
Selon la revue droit de la famile: « Cet arrêt participe à la légitimation du SAP et ne peut qu’inciter les juges du fond à rechercher son existence au moyen d’expertises et à prendre en considération un tel diagnostic dans l’appréciation de leurs décisions. »
Cass. 1re civ., 26 juin 2013, n° 12-14.392, P+B+I : JurisData n° 2013-013137
A noter que la France est un mauvais élève de l’Europe (on le sait déjà pour tout ce qui est conditions de détention, on le sait moins pour le droit de la famille.
En effet, La Cour européenne des droits de l’homme se réfère expresemment au syndrome d’aliénation parentale et la France a été condamnée en 2005 pour ne pas avoir « déployé les efforts suffisants que l’on pouvait raisonnablement attendre d’elle pour rendre effectives » les visites d’un parent rejeté par son enfant
CEDH, 31 mai 2005, n° 21324/02, Plasse-Bauer c/ France : la mère en l’occurrence ne réussit à voir sa fille qu’une seule fois en cinq ans, sans la présence du tiers prévu, et dans des conditions catastrophiques
En tout état de cause, il faut tout de même relever que les juridictions de fond commencent à admettre ce syndrome d’aliénation parentale, la Cour d’appel de Bordeaux l’a admis dans un arrêt du 3 octobre 2006 (« le refus persistant et non motivé (d’une mère) de respecter le droit de visite judiciairement fixé (du père) est de nature à entraîner le changement du lieu de résidence »
Contact: cabinet@michelebaueravocate.com 33 Cours Pasteur- 33 000 BORDEAUX tél 05 47 74 51 50
Catherine VIGUIER
29 avril 2014 — 12:00
« Cette notion a déjà été prise en compte, mais pas systématiquement, le plus efficace est de demander une expertise psychiatrique.
Les experts savent bien montrer les souffrances et troubles dans les cas d’aliénation parentale. »
yen
25 juillet 2017 — 18:05
Le Syndrome d’Aliénation Parentale a été inventé en 1985; Gardner a diffuser en la publiant à compte d’auteur et jamais soumises à l’évaluation par ses pairs. Malgré une levée de boucliers de la part de chercheurs sérieux, ses influentes théories ont provoqué une multitude de catastrophes judiciaires conduisant même des enfants au suicide. Gardner,avait usurpé le titre de professeur de psychiatrie.
– De nombreux chercheurs ont conclu que la plupart des écrits de Gardner étaient fortement misogynes, axés sur la malveillance et la pathologisation des mères. Mais Gardner considérait aussi que la société avait « une attitude excessivement punitive et moralisatrice envers les pédophiles », et estimait que la société devait reconnaître leur « rôle fondamental pour la survie de l’espèce humaine ». Gardner s’est suicidé en se lardant de coups de couteau en 2002. le « SAP/AP » vient à nouveau d’être refusé d’inclusion dans la nouvelle mouture du DSM V et n’est PAS reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé. Pour d’ autre fervent defenseur du sap Hubert Van Gijseghem, pense que « trop écouter et judiciariser la parole de l’enfant peut avoir des conséquences plus graves que l’abus lui-même ». Auditionné devant le comité de la Chambre des communes canadienne, au sujet d’un projet de loi voulant durcir les peines des prédateurs sexuels, Van Gijseghem a surpris son auditoire en soutenant que la « pédophilie » était une orientation sexuelle au même titre que l’hétérosexualité ou l’homosexualité. Le SAP a été interdit d utilisation dans les tribunaux dans de nombreux pays Espagne en 2010, aux états unis et en Australie les experts et magistrats qui ont propagé cette théorie ont été sanctionné. Il parait difficile d’accuser tout à la fois les femmes d’être fusionnelles : ce qui entend qu’elles sont incapables de dire non à leur enfant ( la relation « fusionnelle » peut être reglé en une a deux séance) tout en croyant ses mêmes femmes capable de manipulation mentale. Les études ont prouvées que c’est après 3 à 9 ans que les propos des enfants et des mères sont retenu avec des preuves irréfutables complétant les premières dénonciations.